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Les soldats français de Belleau
Quelques français ayant combattu à Belleau
Capitaine Léon JENOUDET
[fr]Charles-Léon Jenoudet est né le 14 novembre 1885 à Beaufort dans le Jura.
Dès l’obtention de son Baccalauréat, il rejoint l’Armée. Il intègre le 44e régiment d’infanterie de Lons-le-Saunier puis une école militaire où il devient officier.
Quand la guerre éclate, il est lieutenant et sert dans le 152e régiment d’infanterie. Il participe aux combats en Alsace, aux batailles du Hartmannswillerkopf et de la Somme et sera du Chemin des Dames.
Le 152e régiment d’infanterie surnommé le « 15-2 » obtient également le surnom de Diables Rouges au cours de ces batailles. C’est le 1er régiment à obtenir la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur pour ses sept citations pendant la Grande Guerre.
Lors de la longue bataille de l’Aisne, son régiment est le dernier régiment français à combattre à Belleau avant la relève totale par les troupes américaines. Commandant le 3e bataillon en tant que capitaine, Léon Jenoudet lance un dernier assaut le 3 juin 1918 pour reprendre le Bois Belleau aux allemands.
Léon Jenoudet obtient la Croix de Guerre 1914-1918 avec 6 citations à l’ordre de l’Armée et finit la guerre avec le grade de commandant. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1915, il devient officier de la Légion d’Honneur en 1918 et détient à titre personnel la fourragère rouge.
Il aussi participe à la 2ème Guerre Mondiale à la tête de la 1ère division d’infanterie motorisée en tant que Général de Brigade.
Léon Jenoudet meurt le 31 juillet 1972 à Lons-le-Saunier.
[en]Charles-Léon Jenoudet was born on November 14th, 1885 in Beaufort, in the Jura.
As soon as he obtained his Bachelor’degree, he joined the Army. He joined the 44th Infantry Regiment of Lons-le-Saunier and then a military school where he became an officer.
When the war broke out, he was Lieutenant and served in the 152nd Infantry Regiment. He took part in the fightings in Alsace, in the battles of the Somme and was also at the Chemin des Dames.
The 152nd Infantry Regiment dubbed "15-2" also earned the nickname : Red Devils during these battles. It is the 1st Regiment to obtain the French fouragère with the colors of the Legion of Honor for its seven citations during the Great War.
During the long battle of the Aisne, his Regiment was the last French Regiment to fight at Belleau before full relief by the American troops. Commander of the 3rd Battalion as Captain, Léon Jenoudet launched a last assault on June 3rd, 1918 to take back Belleau Wood from the Germans.
Léon Jenoudet obtained the Croix de Guerre 1914-1918 with 6 citations to the order of the Army and ends the war with the rank of Commander. Appointed knight of the Legion of Honor in 1915, he became officer of the Legion of Honor in 1918 and personally owned the red fourragère.
He also participated at the 2nd World War and was at the head of the 1st motorized Infantry Division as General of Brigade.
Léon Jenoudet died on July 31st, 1972 at Lons-le-Saunier.
Sources :
Musée de Belleau
Léon Jenoudet sur Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Jenoudet
Lieutenant Jean PEYROCHE
[fr]Jean Marie Georges Peyroche est né à Saint-Dizier en Haute-Marne le 5 octobre 1896.
Il est encore étudiant au lycée Ampère de Lyon lorsqu’il s’engage comme volontaire et rejoint le 158e régiment d’infanterie basé à Lyon.
Jean Peyroche devient rapidement caporal puis un intègre un nouveau régiment : le 174e régiment d’infanterie qu’il rejoint dans le secteur de la grande offensive de Champagne en octobre 1915.
Ses qualités le mettent en vue pour rejoindre l’Ecole spéciale Militaire de Saint-Cyr. C’est en tant qu’aspirant officier qu’il rejoint à Verdun le 174e régiment d’infanterie. Dans les premiers jours de juin 1918, le 174e régiment d’infanterie vient dans l’Aisne occuper le secteur de Bussiares, à l’ouest du bois de Belleau.
Peyroche dirige sa section dans des combats à l’entrée du village de Bussiares. Dans la nuit du 11 au 12 juin, lui et ses hommes s’emparent du secteur. Le 20 juillet, la compagnie de Jean Peyroche a pour ordre d’enlever le bois de Givry. Le plateau qui domine Belleau et son hameau, Givry, est élevé et tenu solidement par plusieurs mitrailleuses allemandes.
Malgré un feu violent, Jean Peyroche gravi rapidement les pentes, entraînant ses hommes. À la lisière du bois, il est fauché avec ses éclaireurs par une mitrailleuse.
Le Lieutenant Jean Peyroche, d’abord enterré au Bois de Givry, repose aujourd’hui au cimetière de Saint-Eulien près de Saint-Dizier. Le monument qui lui servit de tombe est érigé près là où il perdit la vie avec 28 des hommes de sa compagnie.
[en]Jean Marie Georges Peyroche was born in Saint-Dizier in the Haute-Marne on October 5th, 1896.
He is still a student in Lyon when he enlisted as a volunteer in the 158th Infantry Regiment based in Lyon.
Jean Peyroche quickly became a Corporal then joined a new regiment : the 174th Infantry Regiment which he joined in the sector of the Champagne with the great offensive on October 1915.
His qualities put him in sight to join the Special Military School of Saint-Cyr. He became an aspiring officer and then joined the 174th Infantry Regiment in Verdun. In the first days of June 1918, this Regiment occupied the sector of Bussiares, on the West of Belleau Wood.
Peyroche leads his section to fight at the entrance to the village of Bussiares. During the night of June 11th, 12th, he and his men took over the area. On July 20th, Jean Peyroche’s company was ordered to take over the Bois de Givry. The hill overlooking Belleau and its hamlet, Givry, is securely held by several German machine guns.
Despite a violent fire, Jean Peyroche quickly climbed the hill, training his men. At the edge of the wood, he is shot down by a German machine gun.
Lieutenant Jean Peyroche, is first buried in the Bois de Givry He now rests in the Saint-Eulien cemetery near Saint-Dizier. A monument has been erected at the spot where he lost his life with 28 of the men in his company.
Sources :
Musée de Belleau
M. Frédéric Videlaine, wwwvidelaine.canalblog.com
Archives Départementales de l’Ain, www.archives.ain.fr
Marcel CHANDIEN
[fr]Marcel Edmond Chandien est né le 14 août 1890. C’est un enfant élevé par l’Assistance Publique de la Somme. On ne sait rien de ses parents.
Mobilisé comme des millions de français le 1er août 1914, il rejoint le 51ème Régiment d’Infanterie, stationné à Beauvais, dans l’Oise. Cassé de son grade de caporal le 15 décembre 1915 pour des raisons non mentionnées dans son registre militaire, il passe au 152ème Régiment d’Infanterie le 8 janvier 1916.
Il est à Belleau fin mai et début juin 1918 et participent aux différents combats avec les américains prés de Lucy-le-Bocage et à la lisière du Bois de Belleau.
Les pertes humaines du 152e sur les journées du 31 mai au 5 juin inclus sont de 14 officiers et 616 hommes dont 166 ont été fait prisonniers. Marcel Chandien fait partie des soldats blessés. Il est cité à l’ordre de son régiment.
"Blessé le 3 juin pendant le repli, a refusé de se faire évacuer, faisant preuve du plus grand courage. A fait les premiers pansements à ses camarades plus gravement blessés que lui".
Marcel Edmond Chandien décède malheureusement deux jours plus tard à l’ambulance 5/21 de la Ferté-sous-Jouarre des suites de ses blessures.
Sources :
Mme Christiane Menot, www.antequam.canalblog.com
Archives Départementales de la Somme, http://archives.somme.fr/
[en]Marcel Edmond Chandien was born on August 14th, 1890. He was raised by the public A
assistance of the Somme. We don’t know anything about his parents.
Mobilized like millions of French men on August 1st, 1914, he joined the 51st Infantry Regiment, stationed at Beauvais, in the Oise. Broken from his rank of corporal on December 15, 1915 for reasons not mentioned in his military register, he passed to the 152nd Infantry Regiment on January 8th, 1916.
He was at Belleau at the end of May and the beginning of June 1918 and took part in the various battles with the Americans near Lucy-le-Bocage and at the edge of Belleau Wood.
The casualties of the 152 Infantry Regiment, on the days from May 31st to June 5th are 14 officers and 616 men, 166 of whom were made prisoners by the Germans. Marcel Chandien had been wounded and has been decorated by the order of his Regiment.
"Wounded on June 3 during the retreat, refused to be evacuated, showing the greatest courage. Made the first bandages to his comrades more seriously injured than him".
Marcel Edmond Chandien unfortunately died two days later in the 5/21 ambulance at La Ferté-sous-Jouarre as a result of his injuries.
Portfolio
Publié le : 04 décembre 2023
Dernière mise à jour : 04 décembre 2023